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Passionné d’apiculture depuis son enfance, Jean-Michel Prompt ne cesse d’aimer ses abeilles, prendre soin de ses ruches et récolter leur miel. "À mes treize ans, ma grand-mère m’a confié quelques ruches dont j’avais la responsabilité. Quand je travaillais à la ferme avec mes parents, j’occupais une grande partie de mon week-end à aller de fermes en fermes pour demander aux agriculteurs la possibilité d’implanter quelques ruches à proximité de leur exploitation. C’est comme cela que j’ai commencé à essaimer de nombreuses ruches à proximité de chez moi."
Aujourd’hui, avec environ quatre cents ruches, Jean-Michel Prompt jongle entre son travail d’agriculteur et d’apiculteur. "C’est véritablement un deuxième travail à plein temps de s’occuper de ruchers. J’en ai une vingtaine, composés chacun d’une vingtaine de ruches. Entre l’élevage de reines, la mise en place des ruchers, leur transport à proximité de champs sélectionnés et la récolte du miel, il y a beaucoup de travail."
Depuis plusieurs années, l’invasion des frelons asiatiques oblige les apiculteurs à travailler autrement et à davantage prendre soin de leurs protégées. "Pour moi, les frelons asiatiques ont eu un faible impact. Cela s’explique par deux raisons, la première c’est ma zone géographique d’implantation qui est faiblement touchée et la seconde est liée au nombre de ruches m’appartenant. Pour un apiculteur comme moi, qui dispose de plusieurs centaines de ruches, la perte d’une ou deux d’entre elles provoquée par les frelons est faible. Cependant, tous les apiculteurs n’ont pas cette chance et certains souffrent grandement des pertes causées par les frelons."
En tant que Président du syndicat des apiculteurs de l’Indre, Jean-Michel Prompt salue l’initiative départementale consistant à l’achat de pièges à frelons. "Ce type d’initiatives va aider nos apiculteurs. Il reste maintenant à espérer un temps plus clément. Mais je ne suis pas inquiet pour l’avenir. Nous connaîtrons des jours meilleurs et l’attention portée aux abeilles ne cesse d’être de plus en plus grande."
Je suis admiratif de Mélanie et de ses engagements avec les Jeunes Agriculteurs. C’est bien d’avoir des jeunes qui se lancent dans l’agriculture, c’est très courageux de leur part. Je ne peux que conseiller d’également participer à la multiplication des ruches à proximité de leur exploitation. Cette initiative va de pair avec la tendance actuelle respectueuse de l’environnement.
Bien que fille d’agriculteurs, Mélanie Soulas n’était pas destinée à suivre la voie de ses parents. Après des études de prothésiste dentaire, il a suffi d’un licenciement économique pour provoquer chez elle un déclic. "J’ai toujours aimé le monde agricole, mais on connaît les difficultés de ce milieu. C’est pourquoi mes parents me poussaient à choisir une autre voie. Cependant, les faits de vie m’ont ramené à l’amour de ce métier, mon attachement pour la campagne et mon irrésistible attirance pour ce département que j’aime tant."
Après une formation d’un an, Mélanie Soulas franchit le pas et s’oriente vers la polyculture pendant quelques années, avant d’en céder une partie et de se concentrer sur l’élevage de volailles bio. "À travers mon travail, je recherche avant tout la qualité et le respect de l’environnement. Je veux offrir à mes volailles les meilleures conditions pour proposer aux consommateurs une bonne qualité de viande."
En plus de son travail, l’agricultrice s’engage au quotidien pour les Jeunes Agriculteurs de l’Indre dont elle est Présidente. "J’aime le contact humain et mon département. Si je me sens bien, je souhaite que ce soit identique pour les autres agriculteurs, notamment les jeunes, afin qu’ils s’épanouissent dans leur travail et que nous portions de l’attention sur nous autrement que lors de manifestations. Récemment, nous avons participé au passage de la Flamme Olympique en réalisant des burgers sur le site de célébration, entièrement faits avec des produits locaux. Cela a été pour nous un moyen de communiquer de façon positive sur notre métier et notre savoir-faire."
Pour Mélanie, l’Agriculture, c’est l’Avenir. C’est ce qui permet à chacun de se nourrir. "Il y a eu de grandes évolutions dans notre métier, mais cela reste le même travail et nous espérons que les citoyens seront derrière le monde agricole pour le soutenir."
Merci à Jean-Michel pour son travail. J’ai appris qu’il allait bientôt céder une partie de son exploitation à sa fille. C’est une belle chose de perpétuer une ferme de cette façon. Comme lui, nous croyons à l’apiculture et à son bénéfice au sein d’un cercle vertueux respectueux de notre territoire.