Le Grand Siècle

Il est certain que nous ne pouvons approuver l’atteinte à la liberté de culte que constitua la révocation de l’Édit de Nantes : et pourtant l’opinion publique du temps apprécia ce retour à l’unité de la religion de l’État. Plus graves encore furent les atteintes à la liberté de conscience par des administrateurs zélés, qui n’épargnèrent pas non plus calvinistes et jansénistes.

Mais l’Angleterre ou les princes allemands n’étaient pas plus tolérants. Par ailleurs les sujets critiquaient les dépenses de Versailles : de nos jours, nous pensons au contraire que ce fut un bon investissement. Et notre République est bien l’héritière du Roi-Soleil, puisqu’elle s’installe dans son palais pour les grandes occasions !

Quant à l’injustice fiscale, que le souverain réduisit un peu par l’instauration de la capitation et du vingtième et par les premières enquêtes statistiques, on en parle encore !