Christian Bodin, président de l'Agence d'Attractivité de l'Indre - Agrandir l'image - fenêtre modale
Christian Bodin© CD36

Attractivité

Christian BODIN

Président de l'Agence d'Attractivité de l'Indre

Le 31 octobre 2019, Christian Bodin, directeur de l'entreprise de travaux publics SETEC à Diors, a été nommé Président de l'Agence d'Attractivité de l'Indre. Cet Indrien d'adoption souhaite porter haut les valeurs du territoire, convaincu qu'il possède de vrais atouts.

Publié le

Vous avez été élu Président de l’Agence d’Attractivité de l’Indre, pouvez-vous nous expliquer ce qui vous a conduit à présenter votre candidature ?

Je suis arrivé dans l’Indre il y a six ans, pour raisons professionnelles. Je ne connaissais pas ce département. J’ai bénéficié d’emblée d’un accueil très chaleureux, un accueil que je n’avais ressenti nulle part ailleurs. Parallèlement, j’ai aussi rencontré dans le cadre de mon travail des salariés très attachés à leur entreprise avec un réel engagement. Ce sont des éléments vécus qui m’ont beaucoup marqué, et qui m’ont fait certainement m’attacher rapidement et foncièrement à ce territoire.
De par ma profession j’ai aujourd’hui une bonne connaissance du territoire, des habitants et des élus.
Communes, villes moyennes et Châteauroux Métropole sont très complémentaires. Lorsque la démarche d’attractivité a été lancée, j’ai tout de suite été intéressé pour y participer. Ce manque d’image, je l’ai très vite senti et il est pour moi une réelle injustice.
J’ai donc participé aux forums, aux ateliers et à toutes les réunions qui ont eu lieu. Lorsqu’il a été annoncé qu’un chef d’entreprise serait à la tête de l’agence d’attractivité, cela a confirmé mon engagement dans la démarche, même si à ce moment là je ne me positionnais pas du tout comme Président ! Puis, dans cet élan et parce que j’ai très vite été encouragé et "repéré" comme ambassadeur du territoire, j’ai présenté ma candidature lors du Conseil d’Administration du 31 octobre 2019, et j’ai été élu. J’en suis à la fois très honoré et en même temps tout à fait conscient de ma responsabilité quant à la réussite de nos actions.

Justement, quelle est votre responsabilité au sein de l’Agence ?

C’est la responsabilité de tout Président d’association et la recherche de résultats. J’ai été élu pour cela.
L’Agence compte 14 salariés. Je compte évidemment sur l’investissement et l’engagement de toute l’équipe et je suis présent pour impulser cette dynamique et procéder aux arbitrages. Un travail que je souhaite partager au maximum avec l‘ensemble des membres du bureau. Le projet est né dans une large concertation et il se poursuivra selon ce même principe.

Vous avez très vite reçu beaucoup d’adhésions, c’est plutôt une bonne nouvelle ?

Oui, c’est certain. Nous approchons des 400 adhésions.
Le cabinet conseil qui a travaillé à la création de l’agence n’en revient pas… La preuve que ce travail sur l’attractivité du territoire répond aux attentes des entreprises, des collectivités, des associations et des habitants !

Le logo de l’agence a fait beaucoup parler de lui…
Comment l’expliquez-vous, revendiquez-vous ce choix ?

Je le revendique complètement ! D’abord il y a le nom "L’Indre en Berry" qui est un choix judicieux et avant tout évident. J’ai toujours pensé qu’il fallait cette double notion. Quant à la tortue, elle n’a incontestablement pas laissé indifférent ! Et tant mieux, car le but était de susciter des réactions. Néanmoins, je pense que nous aurions dû être plus pédagogues sur les raisons qui ont amené à la cistude. Pour moi, c’est un choix raisonné, qui fait suite à une large consultation sur les atouts de notre territoire et ce que nous avons à offrir, c’est à dire un cadre de vie nature, apaisé, loin du stress et de la pollution, un cadre de vie où chacun avance à son rythme avec détermination et sans précipitation (et sans sacrifier sa carrière non plus !).
Des qualités et un art de vivre que véhicule la tortue et que de nombreux habitants de grandes métropoles nous envient. De toute façon, à la fin c’est toujours la tortue qui gagne, non ?

Avez-vous des retours sur les premières actions engagées ?

Mon premier objectif était de faire venir mon épouse dans l’Indre (rire). Et c’est gagné. Elle occupe un poste de kinésithérapeute depuis quelques jours au Centre de rééducation d’Issoudun.
Plus sérieusement, nos premières actions sont résolument tournées vers la recherche de nouveaux actifs et de nouveaux professionnels de santé. Parallèlement, un plan de communication ciblé est également en cours.
Les premiers retours sur l’opération de recherche de cadres dans le secteur aéronautique sont excellents. Les cinq postulants qui sont venus ont été très agréablement surpris par l’accueil, la richesse du patrimoine mais aussi la facilité de rencontrer un chef d’entreprise ou un élu… C’est vraiment très encourageant pour la suite.

Votre engagement au service du territoire, vous le décririez
comment ?

Finalement, en tant qu’Indrien d’adoption, c’est mon parcours que je souhaite reproduire, mon expérience que je souhaite partager. Je ne suis pas dans le discours, je témoigne de la réalité. Un Indrien de naissance ne pourra jamais parler de l’accueil réservé ici ! C’est donc avec beaucoup de reconnaissance que je m’engage pour "mon territoire", l’Indre, là où j’ai choisi de vivre et de réaliser des projets.